Parrainez un enfant riche - Campagne humanitaire contre la pauvreté relationnelle

Campagne humanitaire contre la pauvreté relationnelle

  • 30 % des jeunes sont sous l'influence d'un médicament aux États-Unis
  • 20 % des adolescents canadiens ont des pensées suicidaires
  • 13 % des jeunes s'automutilent au Québec
  • 9% des jeunes souffrent de pathologies sociales liées au jeu-vidéo

JOURNAL DE BORD

5 septembre 2011 - Le bilan des immigrants et élèves

QUELQUES CITATIONS...
Intéressant! Pas une activité comme les autres… – Un élève
J'ai pu me défouler à travers mon personnage, parce que tu sais
j'ai vécu la même chose.
– Une élève
J'ai compris la richesse de la vie communautaire de mon pays. – Une immigrante
S'intégrer comme immigrant au Québec n'est pas facile étant donné la pauvreté relationnelle de la société d'accueil. – Un immigrant
Le projet doit être réalisé à long terme, non pas occasionnellement. La pauvreté relationnelle est une réalité quotidienne, qui demande plus d’investissement, plus de structures. – Un immigrant

IMMIGRANTS - ENSEMBLE DES COMMENTAIRES
Quel sont les points forts du projet?
« Le projet nous a permis de découvrir certains aspect culturels de la réalité québécoise. De plus, il m'a rendu conscient de certains problèmes que confrontent les jeunes des pays du nord. Il m'a également permis de voir l'importance et la valeur de la richesse de ma vie communautaire de mon pays. »

« Le concept de pauvreté relationnelle m'a porté le regard sur le caractère très individuel des gens. Le principe de chacun pour soi, l'absence de l'esprit d'entraide. On remarque aussi la notion de voisinage c'est un mot qui n'a pas trop valeur ici. On a aussi constaté le vide qui existe dans les famille au Canada. »

« La démarche évolutive qui constitue une approche innovante au projet à mon avis, un projet innovateur aussi, un rapprochement certain entre les enfants et les parrains contrairement à Vision Mondiale. »

« Les rencontres de planification par Julien et Mélanie. Les conseils donnés aux enfants, enfants riches, sont aussi des points forts. Cela est tellement vrai que lors de notre dernière correspondance, les enfants que j’avais parrainés m'ont écrit pour me remercier pour mes conseils jugés d’envergures et crucials. »

« Le programme réalisé au Cinéma Paraloeil pour exposer le projet aux gens et aussi pour le clôturer est jugé, à mon sens, très important et très marquant. Les prises de photos au Cinéma Paraloeil est aussi fondamentale dans la mesure ces photos resteront comme des souvenirs. Un autre point capital c’est le fait d’intégrer les immigrants dans un tel projet. »

« Avec ce programme, parrainez un enfant riche, nous arrivons à sensibiliser les enfants afin qu’ils puissent s’ouvrir les uns sur les autres. Ce programme m’a fait découvrir la solitude des enfants dans les pays dits pays riches. »

« Le projet sensibilise la société (en particulier les Rimouskois) sur la pauvreté relationnelle qui en découle. + Le projet a permis un échange entre des parrains des pays du Sud (Sénégal, Madagascar, etc.) et des enfants d’un pays du Nord (Canada). Il favorise le soutien et l’épanouissement des enfants touchés par la pauvreté relationnelle. »

« Le projet « parrainez un enfant riche » a permis un renforcement des ressources immatérielles, des rapports sociaux (au sein des pays riches) en vue d’améliorer la qualité de vie des enfants des pays riches. »

« J'ai beaucoup aimé l'interaction avec les étudiants et notre conversation sur les perspectives de l'éducation. Il me semble qu'il y a de l'espoir et une volonté de changer le système. Les vidéos d'introduction « rockent » aussi! »

Les améliorations possibles au projet?
« Faire participer un plus grand nombre de gens du public surtout dans les réactions face aux échanges parrains-enfants. »

« Il s’agissait d’un bon projet, bien monté et bien réalisé. S’il y a une chose à améliorer, ce serait d’élargir beaucoup plus le cadre en intégrant plus d’enfants et plus d’immigrants. »

« Il serait très important d’élargir le cadre du projet, car la ville de Rimouski n’est pas la seule ayant connu une pauvreté relationnelle. En plus, le projet doit être réalisé à long terme (non pas occasionnellement) : la pauvreté relationnelle est une réalité quotidienne. Cela demande plus d’investissement et plus de structures. »

« Il faudrait rendre le projet plus accessible au public au point où ce dernier puisse voir une partie des problèmes soulevés et les solutions proposées. Et permettre au parrain et au parrainé de se voir deux fois au moins. Bien que les parrains et les parrainés vivent dans un même milieu, la relation a été trop virtuelle. »

Ce que j'ai appris sur le concept de pauvreté relationnelle?
« La société québécoise a des problèmes relationnels, ce qui ne facilite pas du tout l'intégration des immigrants. S'intégrer ici n'est pas chose facile vu la pauvreté relationnelle de la société d'accueil. »

« La pauvreté relationnelle est marquée par une insuffisance de contact ou d’échange entre les membres d’une même famille. Elle est aussi marquée par une méconnaissance des descendants par leurs grands-parents. Ce concept, pauvreté relationnelle, est beaucoup plus remarqué dans les pays dits industrialisés où les parents ou les grands-parents sont toujours au travail et ne sont pas quasiment disponibles pour leurs enfants. Un autre aspect, c’est le fait que les gens sont fermés sur eux-mêmes et ne partagent presque pas leurs problèmes. La solitude est dominante. »

« Selon moi, la pauvreté relationnelle est un phénomène s'observant le plus souvent dans les pays riches (les pays du Nord). Malgré leurs richesses matérielles, les enfants des pays riches ont de grands besoins immatériels; renforcement des rapports sociaux par exemple. »

« La pauvreté relationnelle peut induire l'individu à se déprimer au point de se faire mal lui-même pour se soulager ou expulser le malheur qui l'emprisonne. »



ÉLÈVES - ENSEMBLE DES COMMENTAIRES

« J'ai aimé apprendre sur les différentes cultures du monde et aussi mieux comprendre les problèmes des jeunes d'ici. »

« J'ai bien aimé l'idée du projet parce que les jeunes ont eu l'opportunité d'apprendre des cultures d'ailleurs et faire la comparaison avec la vie québécoise. »

« Le projet était fort différent de tout ce que l'on fait à l'école. Et bien entendu cela est très intéressant du fait qu'on en apprend sur nous-mêmes et sur les autres pays du monde. »

« Je comprends mieux les objectifs du projet. »

« J'ai bien aimé interagir avec les immigrants, et j'ai surtout apprécié la création du personnage. »

« Le projet m'a permis de me défouler sur ce que mon personnage vivait, car j'ai vécu la même chose. J'ai aussi vu à quoi pouvaient ressembler les autres problématiques. »

« J'ai aimé créer un personnage et faire la rencontre avec les immigrants. Et j'ai aimé plus en apprendre sur leurs coutumes. »

« J'ai particulièrement apprécié la rencontre avec nos parrains et la création du site web. »

« Intéressant! Pas une activité comme les autres… »

« J'aime le projet et je voudrais que cela soit continué. »

« J'ai aimé interagir avec les immigrants et partager des choses personnelles. »

« J'ai aimé l'expérience, surtout le résultat final. J'ai apprécié rencontrer des personnes d'ailleurs. Et je suis fier de notre personnage Antoine. »

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